Dans la descendance FAGALDE, nous retrouvons de nombreux chocolatiers installés à Hélette, Bayonne et Cambo.
La fabrique FAGALDE fut fondée en 1787 comme il est indiqué sur la plaque de cuivre à côté de la pierre qui était exposée dans les entrepôts du chocolat Noblia :
"Chocolat- Harria : pierre et rouleau ayant servi à broyer le cacao pour la fabrication du chocolat à la création de la "Maison FAGALDE" en 1787. Bethi-Ongi"
La maison Fagalde jouissait d'une confiance générale et méritée. " Un choix rigoureux des matières premières, une fa-
brication habile, une réputation de probité qui ne s'est jamais démentie, lui ont conquis les suffrages des amateurs de chocolat, et les fins connaisseurs louent l'agréable parfum et l'exquise délicatesse de ses produits."
Elle a fortement aidé à étendre la réputation du chocolat de Bayonne.
Jean FAGALDE (1748 - 1803) était chocolatier à Hélette, maison Saldundeguy. Son fils Jean s'installa à Cambo, maison Petrouhaldérénia. Selon la tradition, il fit son entrée à Cambo en conduisant un âne, transportant un "cacolet", d'un côté les jeunes enfants de Jean, de l'autre sa pierre à chocolat, son seul bien avec l'âne.
Il était également adjucateur de l'établissement thermal de Cambo, Thermes qu'il remit en état en grande partie. Concessionnaire des sources qui appartiennent à la commune de Cambo, il fit démolir les anciens bâtiments qui dataient de 1761, et fit bâtir à ses frais en 1821 un élégant établissement comportant une demie rotonde réunie à deux corps de logis quadrangulaires, entouré par une très importante végétation. Il fit construire en 1857 un bâtiment carré, contenant une vaste piscine et destiné aux bains de vapeur, aux douches, aux bains aromatiques.
Son fils, Pierre, maire de Cambo par trois fois,
participa à l'Exposition universelle de 1855. Les plus célèbres de ses clients fut Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Il obtint le brevet de
"fournisseur de S.M. l'empereur des Français". Il reçut
25 médailles dans diverses expositions nationales et
étrangères. Sa renommée fut internationale.
Il ouvrit des magasins de ventes à
Bayonne, Bordeaux, Pau, Paris et Biarritz. Ils furent les premiers à
utiliser la machine à vapeur et industrialisent ainsi la production.
Le fils aîné de
celui-ci, Jules, maire de Cambo-les-Bains, prit la direction de l'entreprise à la suite
de son père.
N'ayant pas d'héritier, il vendit la chocolaterie en
1938 aux frères Noblia (ouvrier chocolatier chez Jean Fagalde). La chocolaterie Noblia a fermé ces portes définitivement en 2001.
A Cambo, une rue porte le nom de "Pierre et Jules Fagalde".
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Histoire du chocolat de Cambo par Marcel Douyrou
© Christine de Sury Fagalde
Site créé le 5 juin 2005 (ancien site crée en avril 1999 à l'adresse
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